- Sarracenia flava (sarracène à fleurs jaunes) est très commune aux Etats Unis et sans doute la plus répandue des Sarracenias.

- Sarracenia leucophylla (sarracène blanc), parfois aussi appelée S.drummondii, est très fine et élancée. Le haut ressemble vraiment à de la dentelle, surtout avec un éclairage à contre-jour.

- Sarracenia minor a une forme particulière avec ses urnes dressées dont l'ouverture est très "protégée".

- Sarracenia psittacina (sarracène à bec de perroquet) est différente, elle se développe à l'horizontal.

- Sarracenia purpurea ssp. venosa (sarracène pourpre), est la plus rustique. Elle a de grosses urnes trapues et n'est donc pas très haute.

- Sarracenia rubra est de taille intermédiaire et se distingue par sa couleur rouge bordeaux presque uniforme.

- Sarracenia X catesbaei (S. flava X S. purpurea) qui est très rustique et pousse facilement.

- Sarracenia X courtii (S. psittacina X S. purpurea) a une forme particulière qui ressemble beaucoup à S. psittacina.

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Sarracenia flava :

Mon exemplaire était en très mauvais état lorsque je l'ai acheté. Et depuis, il s'est passé plus de deux ans et un changement complet de la tourbe, mais elle se développe enfin. Je crois qu'elle a été polluée avant son acquisition, elle est réputée facile et a été traitée de la même manière que mes autres sarracenias. Malgré plusieurs rempotages elle ne s'est pas améliorée tout de suite, la plante elle-même a du accumuler des substances toxiques. Une fois la croissance revenue, pas de problèmes. Avec beaucoup de soleil et d'eau, au printemps, ç:a pousse vite et de plus en plus haut.

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Sarracenia leucophylla :

Le haut de ses feuilles est magnifique, c'est une véritable dentelle allant du blanc au rouge en passant par le vert. Le plus souvent, c'est un fond blanc veiné de rouge. La hauteur des feuilles est à prendre en compte si, comme moi, vous avez peu de place. Mon exemplaire à dépassé assez rapidement les quarante centimètres de haut. Comme les pièges sont assez étroits, elle n'attrape pas de grosses proies comme des guêpes, mais plutôt des mouches, moucherons, fourmis et autres insectes grimpeurs. Je n'ai pas obtenu de floraison avant deux ans de culture malgré une bonne exposition au soleil. Les fleurs ne m'intéressent pas vraiment, mais mon but est d'avoir des graines.

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Sarracenia minor :

Sa culture est identique aux autres sarracenias à quelques détails près. Le rhizome semble apprécier d'être enterré contrairement aux autres sarracenias. Cette particularité permet aussi de la multiplier facilement en faisant de petites entailles sur le rhizome. On obtient alors de nouvelles petites plantes assez rapidement. Les nouvelles feuilles d'une saison à l'autre partent toujours d'un nouveau point du rhizome et pas à la suite des anciennes. Cela explique sans doute cette facilité à faire de nouvelles plantules à partir d'une simple entaille recouverte de sphaigne. Après quelques année de culture il apparaît qu'elle aiment avoir beaucoup plus d'eau que la pluspart des autres sarracénias.

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Sarracenia psittacina :

Elle est très facile d'entretient et peu encombrante puisqu'elle ne se développe pas verticalement mais horizontalement. Elle prend de belles couleurs teintées de rouge lorsqu'elle est bien exposée au soleil mais je n'ai pas obtenu de floraison. Après lui avoir fait passer l'hiver sous l'eau comme c'est parfois le cas pour elle dans son milieu naturel, elle a entièrement séché et repoussé, mais ce n'était pas une bonne idée. Elle était moins belle que l'année précédente! Il me manque trop de paramètres sur ses conditions hivernales dans la nature, que ce soit la lumière, la température, la qualité de l'eau et ses variations, etc.. Elle ne craint pas du tout les excès d'eau par contre l'extrémité de ses feuilles a tendance à sécher en été lorsque l'air est sec. La forme de son piège est particulière à cause de sa disposition horizontale, ce qui la rend intéressante.

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Sarracenia purpurea ssp. venosa :

C'est vraiment une campagnarde, elle est ramassée, s'adapte aux climats de France et pousse facilement. Elle attrape des proies de grosse taille comme des guêpes qui sont attirées à la fois par le nectar et par le point d'eau qu'elle représente en été. Pour obtenir la floraison, il a fallu beaucoup de soleil, depuis le début du printemps jusqu'à la fin août. Les deux fleurs obtenues m'ont permis de récolter une bonne dizaine de graines. Les fleurs en elles-mêmes ne sont pas vraiment belles, mais ont une structure particulière qui les rend intéressantes. On peut leur reprocher une pousse un peu lente, surtout après avoir souffert de mauvais traitements. Lorsque j'ai acheté mon exemplaire, elle n'était vraiment pas en bon état et la reprise de sa croissance a été longue. Donc, si vous en prenez soin, pas de problèmes, sinon il faudra être patient.

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Sarracenia rubra :

Elle est facile puisque j'ai obtenu la floraison en une saison avec un exemplaire pourtant jeune. Les deux fleurs m'ont permis de récolter quelques graines sans intervention particulière de ma part. Comme pour beaucoup de Sarracenias, les fleurs ne sont pas très belles. On reconnaît surtout la plante grâce aux opercules qui ont leur forme particulière, comme un pique de jeu de cartes. Les couleurs sont toujours dans les verts avec des veines rouges. Ici, avec le soleil, le rouge a tendance à s'étendre sur le haut de manière uniforme d'où son nom. Elle semble bien s'adapter à différentes conditions de culture et en particulier à un environement chaud avec des hiver doux.

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Sarracenia X catesbaei :

En fait, je ne suis pas tout à fait sûr de l'espèce. C'est un hybride, mais lequel exactement? Sans doute S.flava X S.purpurea. C'est aussi la première sarracenia que j'ai eu et la plus développée à l'heure actuelle. Elle supporte bien les hivers dehors même lors des gelées. Evidemment, elle n'est plus très belle après un hiver rigoureux, mais elle repousse avec une grande vigueur au printemps et à chaque fois elle est plus grande qu'avant (avec un rempotage pour ne pas limiter sa croissance). La floraison n'a pas été facile, il a fallut deux saisons et beaucoup de soleil, mais je pense que mon exemplaire avait été contaminé par quelques produits chimiques ou sels minéraux qui ont été long à éliminer. Elle n'était pas vraiment en bon état au moment de l'achat (et c'est peu dire...). Ses proies sont assez grosses, de belles mouches et souvent des guêpes qui ne sont pas faciles à piéger étant donné leur force. J'ai reproduit cet exemplaire par bouturage à partir d'une nouvelle pousse prise à l'extrémité du rhizome. La pousse de cette bouture est assez lente, un an et demi pour atteindre une dizaine de centimètres de haut! A part cela, elle est très facile à cultiver.

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Sarracenia X courtii :

Il s'agit de S.psittacina X S.purpurea, mais lorsque je l'ai achetée, je l'ai prise pour S. psittacina. Elle était très malade, attaquée par des cochenilles et autres parasites. Il m'a fallut six mois pour la récupérer! Elle refait à nouveau des feuilles normales, mais elle n'est pas encore très belle. Sa forme est identique à S. psittacina excepté l'entrée du piège qui s'ouvre, comme si l'on avait fendu la feuille. Avec du soleil elle devient complètement pourpre.

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Dernière modification le samedi 2/08/2008
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